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Tribulations d’une dévergondée – Partie 1

Fin de soirée. Séance de sport intense. Petite sensation dans l’entre-jambes. L’excitation de l’effort aidant : j’ai faim d’homme. Car oui, j’aime les hommes. J’aime les surprendre, j’aime l’inconnu et les inconnus. Moi, Adeline, aujourd’hui, je me sens chienne.

 

Je sais ce que je veux, je sais ce que j’aime. Je sais plaire, je sais faire bander. Pas tant par mon physique que par ma faim insatiable. Je suis blonde. Je suis mince (sans que cela ne soit choquant). De taille moyenne pour une femme. Les yeux bleu-gris que je sais charmants. Le nez fin. Les lèvres pulpeuses. J’ai les seins petits mais fermes. La taille fine. Les fesses rondes. Je suis la tentation, n’ai aucune pudeur ni aucune gêne. J’aime le sexe et ne m’en cache pas. J’aime sucer et je ne m’en cache pas. J’aime qu’on me prenne et je ne m’en cache pas. Et aujourd’hui, j’ai faim.

Je suis habillée d’un legging et d’une brassière. J’ai sué. Bref, rien de bien excitant pour beaucoup.

 

Je rentre chez moi et la rame est presque déserte. Les quelques personnes présentes sont sur leurs téléphones portables. Tous sauf un. Dans le lot, un homme se démarque. Debout, une main sur la barre, il regarde le sol, plongé dans ses pensées. Quelque chose dans son maintien me dit qu’il pourrait faire l’affaire. Il est grand (une tête de plus que moi), il est blond, il est sain. Son physique n’a rien d’extraordinaire en apparence; mais à y regarder de plus près, on devine certaines qualités : des yeux verts pétillants et intenses, un visage est symétrique et relativement carré, un nez droit, des lèvres fines, un menton puissant et bien intégré. Ses épaules sont fortes, sa prestance virile sans être voyante. Il est habillé de manière tout à fait classique. Une tenue de bureau. Un homme bien de sa personne en somme mais qui, par sa discrétion sait se faire oublier. Il a ce « je-ne-sais-quoi » qui m’attire irrésistiblement. Il cache son jeu et je sais, par expérience reconnaitre un potentiel. Il me plait.

 

Je m’approche de lui le plus discrètement possible, espérant que la prochaine station ne soit pas sa prochaine sortie. Il finit par me remarquer. Je le regarde intensément. Il baisse les yeux et… oh ! Il rougit! Mon intuition est bonne j’en suis certaine : il fera l’affaire. Il m’inspire beaucoup.

 

Je m’approche de lui et dis directement (oui, ne perdons pas de temps) :

– Bonsoir, je vous dérange?

– Non… répond-il surpris

– Il me semble vous avoir déjà vu quelque part, vous n’avez pas cette impression?

– Non je ne vous ai jamais vu… mais… vous pensez bien que je m’en serai souvenu si c’était le cas, dit-il avec le sourire. Très séduisant.

– Tiens donc? Et vous vous seriez souvenu de quoi ?

 

Je me rapproche encore plus et lui murmure :

« De mon cul ou de mes seins ? »

 

Bouche bée et gêné, il détourna un moment son regard. Il n’a pas manifestement pas l’habitude qu’on l’aborde de cette manière. J’aime les surprendre.

Nous arrivons à la prochaine station de métro. Ah! C’est la sienne. Je ne vais pas le laisser partir comme ça, c’est ma proie et je me sens très salope aujourd’hui. Je me mets à le suivre.

Une station déserte, un long couloir silencieux où seul le bruit de nos pas résonne. Je le rattrape et me poste face à lui. Il me fait sourire avec cet air perdu. Un petit harcèlement sexuel inversé, cela m’excite et cela le perturbe, pauvre petite chose. Il rougit encore… je décide d’aller un cran au dessus…

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